Objectifs initiaux du projet
1. Améliorer nos connaissances sur la combinatoire des prépositions du français, de l’ancienne langue (IXe s) jusqu’au français contemporain.
Pour la période du IXe s. au XXe s., on mettra au jour par des méthodes statistiques l’évolution en diachronie du « profil combinatoire » (Blumenthal 2008) de chacune des prépositions étudiées, notamment à partir de l’identification de ses accompagnateurs spécifiques*. On déterminera par une analyse multidimensionnelle (échelonnement multidimensionnel, analyse factorielle) les ressemblances contextuelles entre les diverses prépositions examinées. Grâce aux annotations introduites dans notre corpus, nous disposerons d’informations relatives à la (morpho)syntaxe [annotations à vérifier manuellement] ainsi qu’au genre discursif des textes constitutifs du corpus. Ces informations constitueront autant de variables qui permettront de raffiner l’approche du profil combinatoire des prépositions.
* Noms et autres parties du discours les plus fréquents dans son environnement droit et/ou gauche par rapport à la fréquence absolue attendue.
1. Vertiefung unserer Kenntnisse zur Kombinatorik der französischen Präpositionen von den Anfängen bis zur Gegenwart.
Für den Zeitraum vom 9. bis 20. Jh. werden wir mit statistischen Methoden die diachrone Entwicklung des „kombinatorischen Profils“ (Blumenthal 2008) jeder einzelnen der untersuchten Präpositionen, vornehmlich durch Bestimmung ihrer spezifischen Begleiter*, zu Tage fördern. Durch eine multidimensionale Analyse (Faktorenanalyse und multidimensionale Skalierung) werden kontextuelle Ähnlichkeiten zwischen den unterschiedlichen untersuchten Präpositionen ermittelt. Dank der ins Korpus eingeführten Annotierungen werden wir über Informationen zur Morphosyntax sowie zu den Diskursgattungen der Korpustexte verfügen. All diese Informationen stellen Variablen dar, die es ermöglichen werden, den Ansatz des kombinatorischen Profils von Präpositionen zu verfeinern.
* Häufigste Nomen und andere Wortarten im linken und/oder rechten Umfeld, gemessen an der erwartbaren absoluten Häufigkeit.
2. Observer et problématiser l’émergence, la réorganisation et le déclin de structures figées.
Le recours aux méthodes statistiques devrait faire émerger des combinaisons significatives parmi lesquelles on trouvera des groupes prépositionnels plus ou moins figés. Un des objectifs du projet consistera à observer ces combinaisons en diachronie fine : émergence et devenir des figements, évolution des valeurs sémantiques des groupes concernés, changement dans leurs voisinages préférés au sein de la phrase, modifications de position, etc. On cherchera à mettre en relation les phénomènes observés avec des restructurations plus profondes du système de la langue, en lien avec la théorie de la grammaticalisation (inter alii, Heine, Claudi & Hünnemeyer (1991), Hopper & Traugott (éds) (1993), Heine & Kuteva 2002). On s’intéressera en particulier aux chaînes de grammaticalisation (inter alii, Heine, Claudi & Hünnemeyer (ibid), Traugott & König (1991)), à la question du figement et à la place du GP dans l’unité phrase.
2. Erfassung der Emergenz, der Umgestaltung und des Schwindens nicht-freier Wortverbindungen.
Die Verwendung statistischer Methoden bei der Untersuchung signifikant häufiger Wortverbindungen wird mehr oder weniger feste (nicht-freie) Präpositionalgruppen zu Tage fördern. Unser Projekt zielt u. a. auf eine genaue diachrone Untersuchung solcher Kombinationen ab. Es geht dabei um Entstehung und Entwicklung fester Wendungen, um ihren möglichen Bedeutungswandel, die Änderung ihrer spezifischen Umgebung im Satz und ihrer Stellung usw. Es soll versucht werden, eine Beziehung zwischen solchen Erscheinungen und weitergehenden Umstrukturierungen des Sprachsystems zu erfassen, die im Rahmen der Grammatikalisierungstheorie interpretiert werden können (vgl. u. a. Heine, Claudi & Hünnemeyer (1991), Hopper & Traugott (Hgg.) (1993), Heine & Kuteva 2002). Hauptgegenstände der Untersuchung sind Grammatikalisierungsketten (u. a. Heine, Claudi & Hünnemeyer (ibid), Traugott & König (1991)), die Herausbildung fester Wendungen und die Stellung der Präpositionalphrase im Satz.
3. Établir des rapports entre les fluctuations fréquentielles de la combinatoire prépositionnelle, la recherche de plus-values sémantiques ou discursives et les besoins d’expression au sein d’une société.
Le programme esquissé au point précédent, qui rattache la description quantitative à l’analyse qualitative, doit être étendu au-delà de la dimension structurelle profonde ; dans le sillage de Coseriu (1974 : 246), nous nous interrogerons sur les besoins d’expression repérables dans la société d’une certaine époque qui peuvent être à l’origine des mouvements combinatoires et structurels thématisés ci-dessus en a). C’est dans ce contexte que la notion de « plus-value » que peut avoir une certaine combinaison prépositionnelle, surtout figée, prend tout son intérêt. Une argumentation de ce type a été esquissée dans Blumenthal 2012 à propos de quelques combinaisons de en (par exemple en ville).
3. Hypothesenbildung zu Zusammenhängen zwischen Frequenzschwankungen in der Präpositional-Kombinatorik, der Suche nach semantischen oder diskursiven Mehrwerten und den Ausdrucksbedürfnissen innerhalb einer Gesellschaft.
Das im vorigen Punkt skizzierte Programm, welches quantitative Beschreibung mit qualitativer Analyse in Zusammenhang bringt, soll über die strukturelle Dimension hinaus ausgeweitet werden; im Anschluss an Coseriu (1974: 246) werden wir den Ausdruckbedürfnissen nachgehen, die sich in der Gesellschaft einer bestimmten Epoche ausmachen lassen und die ursächlich für die soeben unter a) angesprochenen kombinatorischen und strukturellen Veränderungen sein können. In diesem Zusammenhang gewinnt der Begriff des „Mehrwerts“, welcher einer bestimmten, vor allem nicht-freien präpositionalen Kombination innewohnt, erst seine volle Bedeutung. Eine Argumentation dieser Art findet sich in Blumenthal 2012 bezüglich einiger Verbindungen von en (zum Beispiel en ville).
4. Établir des rapports entre certaines restructurations observées dans le système de la langue et les préoccupations sociétales.
Une autre des originalités du projet sera la tentative de mettre en rapport l’évolution des structures figées de la langue, « faits sociaux » dans les termes de Durkheim, avec d’autres faits sociaux, qui, eux, correspondent à des préoccupations sociétales. Dans cette perspective, tout dans l’évolution grammaticale de la langue ne s’explique pas forcément par des principes inhérents au fonctionnement du langage, telle la grammaticalisation. Nous essaierons de dépasser l’opposition traditionnelle entre « histoire interne » et « histoire externe » de la langue en explorant une troisième voie, formée par des facteurs tributaires des deux pôles à la fois (cf. illustrations dans Blumenthal 2003, par exemple à propos de la combinaison en début de semaine, en lien avec un certain type d’organisation du travail dans les sociétés industrielles).
4. Hypothesenbildung zu Zusammenhängen zwischen einigen der beobachteten Umstrukturierungen und gesellschaftlichen Entwicklungen.
Ein weiterer origineller Ansatz des Projektes liegt im Versuch, Entwicklungen im Bereich der festen Wendungen, die als « faits sociaux » im Sinne Durkheims gelten dürfen, mit anderen gesellschaftlich relevanten Tatsachen zu verbinden. Wir sind der Auffassung, dass sich nicht alle grammatischen Entwicklungen auf sprachinhärente Prinzipien wie die Grammatikalisierung zurückführen lassen. In diesem Sinne soll versucht werden, die traditionelle Opposition zwischen externer und interner Sprachgeschichte zu überwinden und nach einem dritten Weg zu suchen, der sich an aus den beiden entgegen gesetzten Bedingungszusammenhängen stammenden Faktoren orientiert (vgl. Blumenthal 2003, z. B. zur Verbindung en début de semaine, die in Zusammenhang mit einem bestimmten Typ von Arbeitsorganisation in Industriegesellschaften steht).
5. Étendre le champ d’application de la notion de profil combinatoire (Blumenthal 2006) à des schémas co-occurrentiels se manifestant dans des unités textuelles plus vastes.
Charolles (1997) a montré que les GP adverbiaux – en particulier de sens spatial ou temporel – détachés en tête de phrase sont fréquemment utilisés dans les textes pour structurer les informations.
[Dans les zones rurales, les personnes de plus de 25 ans sont avantagées par rapport aux jeunes, car elles entrent bien moins fréquemment en chômage]. [Dans les zones urbaines c’est l’inverse : les jeunes entrent relativement moins souvent en chômage ou en sortent plus facilement comme à Lille, Lens et Douai]. Par contre, les rythmes de sortie du chômage ne sont pas aussi différenciées … (Les marchés locaux du travail dans le Nord-Pas-de-Calais, Economie et statistique, 182, p. 57).
Le fonctionnement des adverbiaux dans les contextes de ce genre a fait l’objet (sur le français) d’un grand nombre d’études dans la période récente (inter alii, Charolles & Péry-Woodley (eds) 2005, Charolles et Prévost (eds) 2003, Vigier & Terran (eds) 2005) et d’un projet ANR Blanc 2006-2009 « Spatial Framing Adverbials » coordonné par l’UMR LaTTICe. Ces études ont permis de montrer, à la suite de Thompson (1985) puis, notamment, de Virtanen (1992a et 1992b) que seuls les GP antéposés (en tête de phrase et a fortiori de paragraphe) jouissent d’un véritable potentiel cadratif, au contraire des GP insérés ou postposés. Ce modèle de l’encadrement du discours apparaît compatible, sur le plan descriptif, avec le modèle de Hoey dans le cadre de la théorie de l’amorçage lexical (Lexical Priming Theory) – notamment pour ce qui concerne le niveau co-occurrentiel que Hoey qualifie d’associations sémantiques textuelles (text semantic associations, Hoey (2005 : 122sq)). Nous proposons donc d’élargir le champ d’application de la notion de profil combinatoire à des schémas co-occurrentiels se manifestant dans des unités textuelles plus vastes. Selon Hoey, la collocation (au sens de Firth) représente un principe structurant du langage en ce sens que l’emploi d’un mot ou d’une unité syntagmatique est sous-tendu par des configurations combinatoires « amorcées » qui reposent sur un savoir expérientiel de chaque locuteur lié à des co-textes linguistiques récurrents dans le cadre de contextes discursifs spécifiques .
Pour la description de ces configurations, Hoey (cf. 2005 : 13) prévoit un modèle distinguant plusieurs types d’amorçage d’un mot ou d’un syntagme, qui concernent d’un côté la combinatoire lexicale et de l’autre, l’interaction avec les relations de cohérence dans le discours (« collocations textuelles » et « associations sémantico-discursives ») ainsi qu’avec des positions spécifiques dans un texte (« colligations discursives »). Dans le projet soumis, nous nous proposons de répondre aux questions suivantes :
- Si un premier GP antéposé à potentiel cadratif fort apparaît en tête de phrase, d’autres expressions introductrices de cadres (GP, adverbes, GN, …) tendent-elles également à apparaître dans cette même position dans la suite du texte ?
- Les séquences de cadres de discours sont-elles amorcées dans une phrase précédant immédiatement les segments repérés ? (ce qui confirmerait l’idée d’une planification à long terme)
- Quel rôle le critère du genre discursif et/ou du type de texte joue-t-il sur la fréquence d’apparition des cadres de discours, notamment employés en séquences ? Notre enquête se limitera à la période allant du XVIIe s. au XXe s., pour des raisons liées au nombre de textes disponibles et à l’évolution du système de la langue*.
* Une telle étude, focalisée sur certains GP seulement (à fonction adverbiale, détachés en tête de phrase) et qui prend en compte les paramètres du genre discursif et du type de texte, nécessite en effet que nous disposions, pour chacune des tranches temporelles délimitées, de plusieurs centaines de textes et de plusieurs millions de mots. Par ailleurs, ce n’est que vers le XVe s. que le figement de l’ordre GV (après celui de VO) en phrase déclarative autorise des structures de type XSVO avec en tête (X) la possibilité de voir apparaître un circonstant thématisant, ce qui ne signifie pas que la position initiale ne pouvait pas être occupée par un GP au cours de la période antérieure. (C. Marchello, 1999 : 58 sq ; 2006 : 133).
5. Anwendung des Begriffes des kombinatorischen Profils (Blumenthal 2006) auf Kookkurrenzschemata in größeren Texteinheiten
Charolles (1997) hat gezeigt, dass vor allem räumliche und zeitliche adverbiale Präpositionalphrasen am Satzbeginn häufig Funktionen der Textstrukturierung übernehmen. Beispiel:
[Dans les zones rurales, les personnes de plus de 25 ans sont avantagées par rapport aux jeunes, car elles entrent bien moins fréquemment en chômage]. [Dans les zones urbaines c’est l’inverse : les jeunes entrent relativement moins souvent en chômage ou en sortent plus facilement comme à Lille, Lens et Douai]. Par contre, les rythmes de sortie du chômage ne sont pas aussi différenciées … (Les marchés locaux du travail dans le Nord-Pas-de-Calais, Economie et statistique, 182, p. 57).
Die Funktionsweise der Adverbiale in solchen Kontexten ist für das Französische in jüngster Zeit wiederholt untersucht worden (u. a. Charolles & Péry- Woodley (eds) 2005, Charolles et Prévost (eds) 2003, Vigier & Terran (eds) 2005) sowie das ANR-Projekt Blanc 2006-2009 « Spatial Framing Adverbials » in UMR LaTTICe). Diese Studien haben im Anschluss an Thompson (1985) und Virtanen (1992a und 1992b) gezeigt, dass nur vorangestellten Präpositonalphrasen (zu Beginn des Satzes und vor allem des Abschnitts) eine solche textstrukturierende Kraft zukommt.
Das erwähnte Modell der Textstrukturierung lässt sich in deskriptiver Hinsicht verbinden mit Hoeys im Rahmen der Lexical Priming Theory entwickelten Modell, zumal im Hinblick auf textsemantische Assoziationen, die auf Kookkurrenzketten beruhen (Hoey 2005:122ss). In diesem Sinne schlagen wir vor, den Anwendungsbereich des Begriffs des kombinatorischen Profils auf Kookkurrenzschemata in größeren Texteinheiten auszudehnen. Nach Hoey tragen Kollokationen (im Sinne von Firth) zur Strukturierung von Texten bei, da Wörter und Syntagmen Teile von Assoziationsnetzen sind, die auf dem Erfahrungswissen des Sprechers sowie auf den üblichen kontextuellen Strukturen innerhalb von Gattungen und Diskurstraditionen beruhen.
Für die Beschreibung dieser Strukturen sieht Hoey (2005 :13) ein Modell vor, das zwischen zwei Typen des Priming unterscheidet : lexikalische Kombinatorik im engen Kontext und semantische Wechselwirkungen zwischen Lexemen auf der Textebene unter dem Einfluss ihrer spezifischen Stellung im Diskurs („diskursive Kolligationen“).
Im vorliegenden Projekt werden wir uns in diesem Zusammenhang mit folgenden Fragen beschäftigen :
- Zieht eine textstrukturierende Präpositionalphrase in Anfangsstellung normalerweise das Auftreten ähnlicher Konstruktionen im weiteren Text nach sich?
- Werden derartige textstrukturierende Phrasen typischerweise in einem vorausgehenden Satz angekündigt? Dies ließe auf eine längerfristige Textplanung schließen.
- Welche Rolle kommt den Texttypen hinsichtlich der Auftretenshäufigkeit textstrukturierender Präpositionalphrasen zu?
- Unsere Untersuchung wird sich mit Rücksicht auf die verfügbaren Texte auf die Periode vom 17. bis zum 20. Jh. beschränken* .
* Als Grundlage für eine derartige Studie ist in der Tat ein sehr umfangreiches Textvolumen erforderlich. Im übrigen entwickelt sich der französische Satzbau erst im 15. Jh. zu einer Struktur, in der die Anfangsstellung der Präpositionalphrase textlinguistische Relevanz gewinnen kann (vgl. C. Marchello, 1999 : 58 ss ; 2006 : 133).
Bibliographie
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